Identité visuelle
avec G. Boutrolle
Bureau la Frappe

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Regain, restaurant rue Saint-Pierre, Marseille.

Sarah Chougnet-Strudel et Lucien Salomon ouvrent un restaurant rue Saint Pierre à Marseille.

Sarah est une jeune cheffe à la notoriété grandissante dans la région, originaire de Paris et venue s’installer à Marseille après avoir vécu à Berlin, Singapour et Londres. Elle s’installe ici après un coup de coeur, pour défendre une cuisine de produits simples. Quant à Lucien, sommelier d’origine marseillaise qui a fait ses gammes à la Cave de Belleville à Paris. Il proposera sa propre selection de vins naturels, en fonction des plats et des saisons. 

Univers pictural

Frise ornementale, élément récurrent en appui au logo, illustrant les différents support de communication : cartes de visite, documents divers, éléments décoratifs (un tableau ?)... Recherches de variantes avec enchaînements de courbes déclinées du logotype.
Regain sera le nom de ce restaurant

«Des Regains, il y en a déjà pleins, et ça nous plaît, c’est comme l’estaminet, c’est commun, mais ça devient un repère» un mot qui n’est cependant pas non plus choisi au hasard : Regain c’est d’abord un mot qui signifie la «repousse de l’herbe sur une terre fauchée». Une nouvelle vie issue des transports des graines sur une le champs grâce au vent. Ce vent colporteur, immament et indispensable à la richesse de notre région... Ou plutôt les vents car au delà du célèbre mistral venant du Nord, on en nomme 32 dans le Sud-Est de la France.
Regain est aussi le titre du troisième roman de Giono, dernier de la trilogie de Pan. La définition du terme explique l’intitulé et nous sers d’introduction au thème : Un texte impregné de la culture et du paysage des campagnes provençales. L’auteur fait figure d’emblème du réalisme romantique : la gloire des villages, des histoires d’artisans et de paysans. C’est l’éloge de la nature régionale de jadis, d’un peuple qui la connais et la respecte car elle lui est vitale. Finalement un témoignage d’écologie agricole idéale au sens large, celui d’une symbiose entre le vivant et son environnement.
Le logo

Caractères issus du titre imprimé sur la couverture du premier tirage de Regain de Jean Giono, 800 exemplaires aux Editions Grasset, en 1930.
Proposition d’un dispositif d’accrochage mural sur tringles en acier

Les menus changent chaque jour en fonction des saisons, des arrivages, et des idées. la contrainte est donc de penser un dispositif rapidement modifiable par la chef et le sommelier et surtout qui ne prend pas de place au sol dans un restaurant assez étroit.
Nous proposons une réappropriation du «white board» (tableau veleda) et de ses feutres effaçables : La carte journalière sera rédigée à la main en 2 exemplaires de tableaux 
(1 pour l’intérieur, un pour l’extérieur cf. support roulant).
 La carte hebdomadaire des vins sera rédigée en 3 exemplaires aussi (1 nouveaux tableaux à l’intérieur et le verso de celui d’extérieur).
A l’intérieur

Le serveur accroche la carte menu et la carte vin sur la tringle très discrète, au dessus des tables destinée à optimiser l’espace avec un minimum de materiel.



L’audace ici, c’est d’utiliser le tableau veleda blanc, peu utilisé dans ce type de contexte, et de venir l’anoblir en le transformant en un élément modulaire aux finitions finement étudiées.

Par ce dispositif, la carte et l’oeuvre sont ainsi réajustés au même niveau de lecture.
Enluminure illuminée

Il y a une contrainte en façade : peu de visibilté de face, il faut attirer l’oeil du passant ou du véhicule qui descend la rue.
Utilisons la loupiote qui fait office de drapeau a gauche de la facade. Si on utilise le dispositif existant il faut travailler en longueur pour maximiser la surface éclairée.
Le site web sera à l’image de la simplicité du restaurant, 4 pages et un menu coté très fonctionnel.
G. Boutrolle

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